dimanche 22 août 2010

Critique de film : Salt

(NE PAS LIRE si vous n'avez pas encore vu le film)

Je suis récemment allée voir Salt, le film d'espionnage féminin de l'été avec Angelina Jolie dans le rôle d'Évelyne Salt.  Le film, dirigé par Phillip Noyce et écrit par Kurt Wimmer, a déçu mes attentes.

Je dois avouer que mes attentes étaient élevées et que je m'atendais à ressentir la traditionnelle satisfaction hollywoodienne à la fin, mais ce n'est pas ce qui s'est passé.  Je ne suis pas en train de dire que le film était mauvais.  Au contraire, c'était une belle réussite, mais il manquait quelque chose.

Je m'explique...

Traditionnellement, le cinéma hollywoodien se sert invariablement de rôles de soutien.  Dans Salt, le rôle de soutien principal (Ted Winter, agent de la CIA) est joué par Liev Schreiber (qu'on aime beaucoup pour sa sensibilité d'ailleurs).  Dès le début du film, la cinématographie de même que le caractère sympathique de Schreiber nous entraîne à prendre pour son point de vue.  Or, à la toute fin du film, on découvre que nous nous étions trompés, que nous avions pris pour le mauvais bord.

C'est alors que Peabody (Chiwetel Ejiofor) prend le relais comme rôle de soutien.  Or, depuis le début du film, on était tous persuadés que Peabody était moins sympathique et trop dur comparativement à Ted Winter.  Et le problème, c'est qu'il manque une scène à ce film.  Il manque une scène pour nous accrocher au point de vue de Peabody lorsqu'il prend sa décision dans la scène de l'hélicoptère.  S'il y avait eu cette seule scène, on aurait eu ce petit pincement de coeur qui nous fait croire à la magie du cinéma : "J'ai-pris-pour-le-bon-bord.".

Quoique ...

L'effet final du film, c'est qu'on est assez insatisfait.  Évelyn restera seule, elle restera libre, mais elle restera froide aussi.  On est loin de la scène finale d'un Die Hard mettons : le héro a gagné, il est bien entouré et oh combien chalereux !

La solitude est un thème important dans Salt.  Alors, peut-être que c'est mieux que le téléspectateur se sente lui aussi seul.  Seul parce qu'il n'avait pas d'allié en Peabody pour partager son bonheur de savoir la fin.  C'est moins joyeux, mais peut-être plus percutant.

samedi 21 août 2010

Mûr

Quand la vie n'est qu'un détour remplit de lacets qui empêchent de voir l'horizon, la seule solution est de se laisser couler au fil de la source de vie en soi. C'est comme laisser de côté toutes ses habitudes, plonger dans l'inconnu à la recherche de rien. Et, surprise, l'inconnu, la découverte, le hassard, on ne sait jamais.


C'est dans ces moments où l'on va au bout de soi, au bout du mini-chemin, sans penser au pourquoi, qu'on lève le voile sur ce qu'est la vie, et qu'on découvre qui on est, finalement.

Au terme d'un essai, on sort grandit. Quelque chose quelque part en soi a appris, a compris.

Souvent, le bout de soi n'est pas loin, c'est la porte d'à côté, il suffit de dire oui à ce qu'on avait mis de côté.

"Il faut tendre la voile selon le vent" Proverbe

"Personne n'a la clé.  Personne ne l'a jamais eue.  Il n'y a pas besoin de clé.
La porte est ouverte.  Entre dans ta maison."  Pierre Lévy 1956

mercredi 18 août 2010

Moi j'aime les baveux !

Habituellement, on considère les gars baveux comme une plaie.  Vraiment ?  Pendant longtemps, j'ai cru que c'était tout à fait raisonnable de prendre les baveux pour ce qu'ils étaient : des baveux (insignifiants, pas brillants, en tout cas pas trop dignes d'intérêt).

Mais...

L'autre fois, juste comme ça, je discute avec une copine et lui énumère toutes les bonnes raisons d'apprécier un artiste, puis un autre, que j'aime bien et qui sont justement vraiment foutrement baveux.  La copine me dit ... bla bla bla, tu sais les baveux sont tellement insignifiants, pas brillants, en tout cas pas trop dignes d'intérêt.  Bref, elle me recrache dans ses mots tous mes préjugés sur les baveux.  Et comme je suis en position de les défendre, je réalise que finalement, moi, les baveux, je les aime bien.

Mon côté ''sérieux'' me fait ensuite la morale, me rappelant que les baveux, c'est pas trop sérieux.  Ben quoi, mon côté ''je-m'en-fou'' répond, je m'en fou, moi, les baveux, je les aime bien, ils me font rigoler, et ça c'est l'fun.

mardi 17 août 2010

Le retour...

Après des mois de silence radio, voilà que l'inspiration pointe à nouveau son nez.

Je n'essaierai même pas de faire à croire que c'est à cause de mon chat qui m'a dérangé...

J'étais partie en voyage au coeur d'un grand passage à vide...

D'ailleurs, parlant de chat, Rosie vient tout juste de chanter comme Roméo en-dessous de ma fenêtre : interruption.

Combien de fois est-ce qu'une personne est interrompue lors d'une conversation ? Au moins une fois toutes les 30 secondes.

Faut croire que les publicitaires savent ce qu'ils font !